Je vois que ma réclamation a porté ses fruits et je vous remercie de votre célérité, mais pourquoi la pièce 04-10.ANN10-CR. EXAMEN CONJOINT PARTIE 1.pdf est l'arrêté de l'enquête ???? qui n'a pas de rapport avec la réunion d'examen conjoint !!!
Avis défavorable.
La nécessité d'une "sobriété foncière" dans la consommation d'espaces naturels et agricoles est un enjeu majeur au niveau national et régional. Le projet ne démontre pas que les ZA existantes dans le lunellois sont occupées en totalité, ni que les efforts d'optimiser et de densifier l'occupation de ces zones ont été mis en œuvre.
Ce projet veut construire sur l'extrémité ouest de Lunel, et l'espace entre le ZA du Dardaillon et le Mas de Paché devient une "dent creuse de l'urbanisation". Il est probable que ces espaces enclavés seront visés par des envies d'aménagement prochaines - il est écrit que "Toutes les voies secondaires peuvent être prolongées vers l’est, en direction de Lunel, dans le cadre d’un potentiel développement de la zone" (p4 fichier 04-08. ANN8-AVIS MRAE sur DUP_2024.pdf). En conséquence, il ne restera plus de respiration dans la zone urbanisée Lunel / Lunel-Viel.
En vue de l'importance du morcèlement des habitats naturels, il est primordiale de conserver au moins des couloirs de connexion entre les habitats naturels qui existent toujours. Dans le cas présent, la trame bleue du Dardaillon Est sera amputée d'une trame verte associée, distant de quelques dizaines de mètres, qui sera artificialisée sur 12 hectares. L'étude d'impact ne donne pas assez d'importance à cette incidence du projet.
L'interprétation des relevés naturalistes tend à réduire l'importance et la valeur des espèces observées : l'espèce peut être protégée, listée comme vulnérable ou menacée, avec une population en forte regression, si elle n'est pas évaluée comme un "enjeux fort", elle ne semble pas poser problème à la réalisation du projet.
Le cumul d'enjeux modérés sur plusieurs espèces (le Grand Rhinolophe, le Petit murin, la Noctule de Leisler, la Pipistrelle de Nathusius, la Couleuvre de Montpellier et les autres reptiles, la Chevêche d’Athéna, le Bruant des roseaux, la Cisticole des joncs, le Cochevis huppé, la Fauvette mélanocéphale, la Huppe fasciée, le Moineau friquet, le Serin cini, le Verdier d’Europe et le Tarier pâtre), nécessite une réflexion sur l'impact global. Il n'est pas certain que les mesures compensatoires en faveur de l'espèce "parapluie" l'Outarde canepétière soient automatiquement efficaces pour compenser les impacts sur toutes ces espèces à enjeux modérée.
Le contexte actuel d'effondrement de la biodiversité devrait nous inciter à une très grande sobriété foncière. L'étude d'impact met l'accent sur les enjeux régionaux et locaux, mais sous-estime la responsabilité d'une région riche en biodiversité, qui fonctionne comme une "réserve de biodiversité" à l'échelle nationale, voir continentale (par ex zone d'accueil de très nombreuses espèces migrateurs). Si certaines espèces sont communes ici mais rares ailleurs en France, cela implique une responsabilité plus importante : 12ha artificialisés ici entrainent plus d'impacts que 12ha artificialisés dans d'autres régions.
Sur la séquence Eviter-Réduire-Compenser : plusieurs pages de l'étude d'impact sont consacrées aux recherches de terrains de compensation et aux négociations ± fructueuses avec les propriétaires. Par contre, peu de détails sur les efforts au sujet des mesures d'évitement ou de réduction : normalement, ces démarches devraient être entreprises avant d'envisager la compensation. L'argumentaire du projet devrait citer les études concernant les sites alternatifs : à défaut de les reproduire in extenso, une bibliographie avec localisation de l'ensemble des documents serait souhaitable. Cette remarque s'applique également au SCoT, cité en argument, qui n'est guère un document de référence en vue des nombreuses lacunes, notamment au chapitre concernant l'environnement.
Dans la Réponse du MO au 2ème avis MRAe on remarque que la durée des OREs, habituellement de 99 ans, se limite ici à 30 ans.
En page 5 il est écrit : "Considérant la prise de risque trop importante, Lunel Agglo ne signera pas d’ORE, qui s’apparentent à des servitudes foncières". En quoi peut-on considérer que la protection des espèces est un risque et n'est-il pas une des missions fondamentales d'une autorité publique comme Lunel Agglo de défendre l'intérêt général à travers de telles servitudes d’utilité publique ?
Accessibilité et transports : la déviation routière au sud de Lunel / Lunel-Viel, en projet depuis des décennies, ne sera pas réalisée prochainement dans un contexte de restriction budgétaire des partenaires publics. Entretemps, la fréquentation du ZA du Dardaillon augmentera la circulation sur la RN113.
DUP : Il reste à démontrer que le projet représente une utilité publique (comme par ex un équipement éducatif, de santé ou de transport public), et justifier que les bénéfices de cette utilité sont supérieures aux impacts négatifs (destruction des espèces faunistiques et floristiques, perte d'espaces agricoles, perte d'espace de respiration dans le tissu urbain…).
N° 9 : 2 fevrier 2025 - 20:23
Auteur : Vincent RABOT
Son avis : Ne se prononce pas
Le dossier d'enquête affirme que toutes les zones d'activités sont occupées mais pour appuyer cette théorie et afin de faciliter sa propre conviction, je demande que soit ajouté au document d'enquête; l'inventaire des zones situées sur le territoire sur lequel Lunel Agglo exerce cette compétence en conformité avec l'Article L318-8-2
L'autorité compétente en matière de création, d'aménagement et de gestion des zones d'activité économique définies à l'article L. 318-8-1 est chargée d'établir un inventaire des zones situées sur le territoire sur lequel elle exerce cette compétence.
L'inventaire mentionné au premier alinéa du présent article comporte, pour chaque zone d'activité économique, les éléments suivants :
1° Un état parcellaire des unités foncières composant la zone d'activité économique, comportant la surface de chaque unité foncière et l'identification du propriétaire ;
2° L'identification des occupants de la zone d'activité économique ;
3° Le taux de vacance de la zone d'activité économique, calculé en rapportant le nombre total d'unités foncières de la zone d'activité au nombre d'unités foncières qui ne sont plus affectées à une activité assujettie à la cotisation foncière des entreprises prévue à l'article 1447 du code général des impôts depuis au moins deux ans au 1er janvier de l'année d'imposition et qui sont restées inoccupées au cours de la même période.
Ces informations sont récentes et permettrait d'appuyer la nécessité de la création de cette nouvelle zone d'activité consommatrice d'espace agricole et comme conformément au II de l'article 220 de la loi n° 2021-1104 du 22 août 2021, l'inventaire prévu au présent article est engagé par l'autorité compétente dans un délai d'un an à compter de la promulgation de la présente loi. Il est finalisé dans un délai de deux ans.
Donc ce document est légalement réalisé au plus tard depuis le 22 août 2024, le bilan de la consultation a été réalisé le 24 novembre 2023, mais l'IZAE reste confidentiel....
N° 8 : 2 fevrier 2025 - 17:54
Auteur : Vincent RABOT
Son avis : Ne se prononce pas
Il est inadmissible que le Plan National d’Actions (PNA) en faveur de la Cistude d’Europe n’ait pas été pris en compte dans cette étude d’impact. Les PNA sont des outils essentiels de conservation, élaborés pour répondre aux enjeux spécifiques des espèces menacées et garantir leur protection à l’échelle nationale. Omettre de citer un tel document revient à ignorer des engagements forts en matière de préservation de la biodiversité et fragilise considérablement le sérieux de l’évaluation environnementale du projet.
En dehors des différentes zones de protections où elle est bien mentionnée, la seule mention de la Cistude d’Europe se trouve dans le chapitre "Analyse des incidences Natura 2000", de la ZSC « ETANG DE MAUGUIO » où il est affirmé de manière péremptoire qu’aucun habitat favorable n’est présent sur la zone d’étude, sans qu’aucun élément tangible ne vienne étayer cette déclaration. La présence proche du Dardaillon, les nombreux fossés présent à proximités et le fait que ce soit par endroit une zone de friche pourrait peut être permettre la présence de ce reptile qui pourrait la considérer comme un territoire de chasse. Une réponse plus complète est donc nécessaire pour le PNA Cistude.
Il êst aussi noté dans l'étude d'impact que le PNA chiroptères est présent en marge, hors l'intégralité du site est couverte par ce PNA, il est donc inclus.
Les annexes
04-10 ANNEXE EXAMEN CONJOINT PARTIE 2 télécharger le fichier avant de l'ouvrir Taille : 12.01 Mo
04-10.ANN10-CR. EXAMEN CONJOINT PARTIE 1 télécharger le fichier avant de l'ouvrir Taille : 535.21 Ko
ne sont pas accessibles et affichent :
Vous n'êtes pas autorisé à télécharger ce fichier, merci de contacter votre administrateur.
Que veut-on nous cacher !!!
N° 6 : 1 fevrier 2025 - 13:13
Auteur : Jean-Pierre NICOLLE
Son avis : Défavorable
Encore des terres agricoles qui vont disparaitre au profit du bétonnage.
L'enjeu économique et fiscal va bien sur l'emporter sur toutes autres considérations et on accusera le changement climatique en cas de catastrophe naturelle.
Avant de rebâtir à outrance a-t'on fait l'inventaire des friches industrielles existantes ? Pour exemple il y en a une à la sortie de LV sur la gauche de la N113 avec de nombreux véhicules abandonnés.
Et l'infrastructure transport déjà insuffisante et les chaussées souvent dans un état "moyenâgeux" seront encore davantage inadaptés. La qualité de vie des communes limitrophes sera affectée.
L'arrivée de nouvelles entreprises et les créations d'emplois pourraient être tellement bénéfiques en réhabilitant progressivement les structures existantes et en modernisant les infrastructures (transports en commun en particulier).
N° 5 : 30 janvier 2025 - 15:55
Auteur : anonyme
Son avis : Défavorable
Nous habitons dans le chemin du camp miaulaire depuis des années, nous y résidons à l'année, sur la commune de Lunel-Viel, à 5 mètres de la commune de Lunel, là où la commune de Lunel a le projet de zone.
Il existe plusieurs problématiques: la zone est inondable, et certainement que bétonner favorisera la montée des eaux qui est dèjà un problème pour l'accès lors des fortes pluies. En effet, à chaque grosse pluie, le chemin du camp Miaulaire est inondé des 2 côtés, dans les 2 virages.
Il existe également le long de la nationale 113 plusieurs zones d'activités, notamment Les Roucaniers, les Fournels 1 et 2, la zone de la Barthelasse.
il y en a donc beaucoup qui longent la 113.
Actuellement, en lieu et place du projet de la zone d'activité du Dardaillon, il y a des champs, sur une bonne dizaine d'hectares. Des moutons viennent paître régulièrement dans le champ qui n'est pas cultivé. Sur une autre parcelle il y a des vaches et de temps en temps des chevaux. Une autre parcelle est cultivée.
il est primordial pour l'intérêt de tous de conserver ces zones vertes et agricoles, et de favoriser le maraîchage. Un champ labouré retient plus l'eau (et la draîne) qu'un champ en friches, ou que du béton.
En terme d'économie, les gens qui travailleront sur la zone n'auront pas de lieu à proximité pour se restaurer également( à moins de devoir longer la 113 à pieds pour aller manger, ce qui n'est pas sans danger ni agréable.
En ce qui concerne le chemin du camp miaulaire, c'est une zone où beaucoup de personnes résident à l'année. Il y a des habitations!
il y a un grand nombre de voitures garées dans le champ car il n'y a pas assez de places de parking dans le chemin ( une vingtaine de voitures garées quotidiennement).
Il faudrait dèjà que les personnes puissent se garer correctement.
Aussi, cette rue, qui est un chemin normalement limité à 30 km/h en voiture, est traversé quotidiennement par des poids lourds ( qui restent coincés régulièrement dans les virages d'entrée et de sortie), ainsi que par les bus de ville de Hérault Transport. Les gros camions et les bus contournent ainsi la 113 et sa circulation lente et difficile sur une portion. Mais pour les habitants de la rue ceci représente un immense danger : le chemin du camp miaulaire ne comporte ni trottoir, ni éclairage public, et la route est envahie par les ronces et la végétation en plusieurs endroits, notamment à l'angle du calvaire, et en son milieu. Impossible pour un piéton de marcher ailleurs qu'au milieu de la route, au milieu des véhicules qui circulent ( parmi ces usagers des enfants!!!)
Des enfants vont tous les matins à l'école et en reviennent le soir par cette route et à pied, il va y avoir un accident à force. Le camp miaulaire est autant dangereux des deux côtés : aucune visibilité, pas d'éclairage, pas de trottoirs, et des vehicules qui foncent.
Il n'y a qu'un seul dos d'âne ralentisseur au milieu du chemin, qui ne dissuade pas les usagers de rouler largement au dessus de 50 km/h là où c'est normalement limité à 30 km/h, et surtout, aux entrées et sortie, il n'y a pas de place pour que 2 véhicules se croisent ( route défoncéé, végétation envahissante).
Sachant que des piétons parmi lesquels des enfants empruntent cette route tous les jours, il serait d'utilité publique de refaire la chaussée, sécuriser les virages, interdire l'accès aux poids lourds et aux bus, ajouter un ralentisseur, de mettre de l'éclairage public, car il est inexistant, et de construire des places de parking, ce qui éviterait le parking sauvage dans le champ du voisin.
Cela permettrait aux habitants du chemin du camp miaulaire de se sentir en sécurité, et donnerait un coup de frais à la zone de la Barthelasse, tout en favorisant l'habitat sur cette zone.
Ensuite, il est largement préférable pour l'environnement et l'économie de favoriser le maraîchage, plutôt que de construire une énième zone d'activité, alors que les zones d'activité alentours proposent des locaux commerciaux à la vente ou à la location, et où peu de commerces de bouche sont présents.
La déviation de la nationale 113 devait voir le jour, et cette zone du Dardaillon devait exister uniquement si la nationale était déviée.
Les habitants de Lunel-Viel vivent dans une commune de bord de nationale, certes, mais pourquoi rajouter de la zone commerciale, alors que la biodiversité pourrait être favorisée, pour nous et nos enfants, en gardant des zones vertes, et des lieux de vie plus respirables, dans un contexte de dérèglement climatique évident.
Et l'écoulement des eaux de pluie : il est prévu qu'il y ait des bassins pour retenir l'eau le long du chemin du camp miaulaire, mais les bassins demandent aussi à être démoustiqués et entretenus.
Et les habitants en bord de 113 vivent mal depuis tant d'années cette nationale , le projet de déviation étant toujours reporté et poussant les habitants à subir le bruit, la pollution et le danger de cette route.
Aussi, concernant le raccordement à l'eau, j'ai lu dernièrement que le raccordement à Lunel-Viel pourrait saturer la station d'épuration de la commune.
il y a donc des questionnements, concernant le raccordement justement, sur quelle commune cela va-t-il se faire si ce projet voit le jour?
N° 4 : 25 janvier 2025 - 07:25
Dépôt par mail
Test envoyé par le commissaire enquêteur pour s’assurer du bon fonctionnement.
Mail receptionné le 19/01/2025 à 18:04
N° 3 : 25 janvier 2025 - 07:22
Dépôt par mail
Bonjour,Je réside à l'année au 215 chemin du camp Miaulaire. Nous sommes 4 habitants dans notre logement et ainsi de suite le long de la rue ( la rue est dans son ensemble habitée à l'année). Mon portail donne directement sur le chemin, et il y a toute l'année une bonne dizaine de voitures garées devant mon portail, dans le champ. J'ai une requête : ne mettez pas, s'il vous plaît, la cabane de chantier face à mon habitation comme vous l'aviez fait il y a quelques années. En effet, ma clôture est la plus avancée dans la rue, je ne pense vraiment pas que ce soit une bonne idée. Je me sentais observée à chaque allée et venue à l'époque où vous aviez mise la cabane de chantier à cet endroit. De plus, ce n'était pas facile de manœuvrer, puis les camions s'arrêtaient pile devant mon portail, moteur allumé, pour discuter avec leurs collègues. Donc, s'il vous plaît, évitez nous cet énorme désagrément ( pas de cabane de chantier devant le portail du 215 chemin du camp miaulaire s'il vous plaît.) Aussi, comment ça va se passer pour entrer et sortir du camp miaulaire pendant la durée des travaux ? Et aussi, s'il y a des bassins de retention d'eau, ne va-t-on pas avoir des moustiques? ( bassin au niveau de devant chez moi). Combien de temps vont durer les travaux? Les habitants du chemin du camp miaulaire ne vont-ils pas être embêtés par une sur circulation et sur activité ? Car si votre zone interdit l'habitat, le camp Miaulaire, de l'autre côté du chemin, à 5 mètres, à des habitants toute l'année. En ce qui concerne les nuisances sonores, seront nous embêtés? Et les accès ? Aurons-nous, à terme , de l'éclairage public ( nous sommes dans le noir), et un autre dos d'âne ( les gens roulent vite, et il n'y a pas de trottoir, pourtant une poignée d'enfants habitant le chemin du camp miaulaire prend le chemin de l'école tous les matins en courant le risque de se faire écraser. ) J'attends avec impatience votre retour face à ces inquiétudes. Cordialement Sophie Pello 06 59 86 72 29 sphpello@gmail.com
Mail receptionné le 22/01/2025 à 8:15
N° 2 : 19 janvier 2025 - 18:18
Auteur : ANNE BOUCHE FLORIN
Son avis : Ne se prononce pas
test du bon fonctionnement de la collecte des observations.
ABF
N° 1 : 14 janvier 2025 - 07:09
Auteur : Anna BOUGEAULT
Son avis : Défavorable
Bonjour
D'un point de vu écologique je pense qu'un tel projet serait totalement défavorable pour la faune environnante.
Cordialement
DUP MEC les Portes du Dardaillon
La nécessité d'une "sobriété foncière" dans la consommation d'espaces naturels et agricoles est un enjeu majeur au niveau national et régional. Le projet ne démontre pas que les ZA existantes dans le lunellois sont occupées en totalité, ni que les efforts d'optimiser et de densifier l'occupation de ces zones ont été mis en œuvre.
Ce projet veut construire sur l'extrémité ouest de Lunel, et l'espace entre le ZA du Dardaillon et le Mas de Paché devient une "dent creuse de l'urbanisation". Il est probable que ces espaces enclavés seront visés par des envies d'aménagement prochaines - il est écrit que "Toutes les voies secondaires peuvent être prolongées vers l’est, en direction de Lunel, dans le cadre d’un potentiel développement de la zone" (p4 fichier 04-08. ANN8-AVIS MRAE sur DUP_2024.pdf). En conséquence, il ne restera plus de respiration dans la zone urbanisée Lunel / Lunel-Viel.
En vue de l'importance du morcèlement des habitats naturels, il est primordiale de conserver au moins des couloirs de connexion entre les habitats naturels qui existent toujours. Dans le cas présent, la trame bleue du Dardaillon Est sera amputée d'une trame verte associée, distant de quelques dizaines de mètres, qui sera artificialisée sur 12 hectares. L'étude d'impact ne donne pas assez d'importance à cette incidence du projet.
L'interprétation des relevés naturalistes tend à réduire l'importance et la valeur des espèces observées : l'espèce peut être protégée, listée comme vulnérable ou menacée, avec une population en forte regression, si elle n'est pas évaluée comme un "enjeux fort", elle ne semble pas poser problème à la réalisation du projet.
Le cumul d'enjeux modérés sur plusieurs espèces (le Grand Rhinolophe, le Petit murin, la Noctule de Leisler, la Pipistrelle de Nathusius, la Couleuvre de Montpellier et les autres reptiles, la Chevêche d’Athéna, le Bruant des roseaux, la Cisticole des joncs, le Cochevis huppé, la Fauvette mélanocéphale, la Huppe fasciée, le Moineau friquet, le Serin cini, le Verdier d’Europe et le Tarier pâtre), nécessite une réflexion sur l'impact global. Il n'est pas certain que les mesures compensatoires en faveur de l'espèce "parapluie" l'Outarde canepétière soient automatiquement efficaces pour compenser les impacts sur toutes ces espèces à enjeux modérée.
Le contexte actuel d'effondrement de la biodiversité devrait nous inciter à une très grande sobriété foncière. L'étude d'impact met l'accent sur les enjeux régionaux et locaux, mais sous-estime la responsabilité d'une région riche en biodiversité, qui fonctionne comme une "réserve de biodiversité" à l'échelle nationale, voir continentale (par ex zone d'accueil de très nombreuses espèces migrateurs). Si certaines espèces sont communes ici mais rares ailleurs en France, cela implique une responsabilité plus importante : 12ha artificialisés ici entrainent plus d'impacts que 12ha artificialisés dans d'autres régions.
Sur la séquence Eviter-Réduire-Compenser : plusieurs pages de l'étude d'impact sont consacrées aux recherches de terrains de compensation et aux négociations ± fructueuses avec les propriétaires. Par contre, peu de détails sur les efforts au sujet des mesures d'évitement ou de réduction : normalement, ces démarches devraient être entreprises avant d'envisager la compensation. L'argumentaire du projet devrait citer les études concernant les sites alternatifs : à défaut de les reproduire in extenso, une bibliographie avec localisation de l'ensemble des documents serait souhaitable. Cette remarque s'applique également au SCoT, cité en argument, qui n'est guère un document de référence en vue des nombreuses lacunes, notamment au chapitre concernant l'environnement.
Dans la Réponse du MO au 2ème avis MRAe on remarque que la durée des OREs, habituellement de 99 ans, se limite ici à 30 ans.
En page 5 il est écrit : "Considérant la prise de risque trop importante, Lunel Agglo ne signera pas d’ORE, qui s’apparentent à des servitudes foncières". En quoi peut-on considérer que la protection des espèces est un risque et n'est-il pas une des missions fondamentales d'une autorité publique comme Lunel Agglo de défendre l'intérêt général à travers de telles servitudes d’utilité publique ?
Accessibilité et transports : la déviation routière au sud de Lunel / Lunel-Viel, en projet depuis des décennies, ne sera pas réalisée prochainement dans un contexte de restriction budgétaire des partenaires publics. Entretemps, la fréquentation du ZA du Dardaillon augmentera la circulation sur la RN113.
DUP : Il reste à démontrer que le projet représente une utilité publique (comme par ex un équipement éducatif, de santé ou de transport public), et justifier que les bénéfices de cette utilité sont supérieures aux impacts négatifs (destruction des espèces faunistiques et floristiques, perte d'espaces agricoles, perte d'espace de respiration dans le tissu urbain…).
L'autorité compétente en matière de création, d'aménagement et de gestion des zones d'activité économique définies à l'article L. 318-8-1 est chargée d'établir un inventaire des zones situées sur le territoire sur lequel elle exerce cette compétence.
L'inventaire mentionné au premier alinéa du présent article comporte, pour chaque zone d'activité économique, les éléments suivants :
1° Un état parcellaire des unités foncières composant la zone d'activité économique, comportant la surface de chaque unité foncière et l'identification du propriétaire ;
2° L'identification des occupants de la zone d'activité économique ;
3° Le taux de vacance de la zone d'activité économique, calculé en rapportant le nombre total d'unités foncières de la zone d'activité au nombre d'unités foncières qui ne sont plus affectées à une activité assujettie à la cotisation foncière des entreprises prévue à l'article 1447 du code général des impôts depuis au moins deux ans au 1er janvier de l'année d'imposition et qui sont restées inoccupées au cours de la même période.
Ces informations sont récentes et permettrait d'appuyer la nécessité de la création de cette nouvelle zone d'activité consommatrice d'espace agricole et comme conformément au II de l'article 220 de la loi n° 2021-1104 du 22 août 2021, l'inventaire prévu au présent article est engagé par l'autorité compétente dans un délai d'un an à compter de la promulgation de la présente loi. Il est finalisé dans un délai de deux ans.
Donc ce document est légalement réalisé au plus tard depuis le 22 août 2024, le bilan de la consultation a été réalisé le 24 novembre 2023, mais l'IZAE reste confidentiel....
En dehors des différentes zones de protections où elle est bien mentionnée, la seule mention de la Cistude d’Europe se trouve dans le chapitre "Analyse des incidences Natura 2000", de la ZSC « ETANG DE MAUGUIO » où il est affirmé de manière péremptoire qu’aucun habitat favorable n’est présent sur la zone d’étude, sans qu’aucun élément tangible ne vienne étayer cette déclaration. La présence proche du Dardaillon, les nombreux fossés présent à proximités et le fait que ce soit par endroit une zone de friche pourrait peut être permettre la présence de ce reptile qui pourrait la considérer comme un territoire de chasse. Une réponse plus complète est donc nécessaire pour le PNA Cistude.
Il êst aussi noté dans l'étude d'impact que le PNA chiroptères est présent en marge, hors l'intégralité du site est couverte par ce PNA, il est donc inclus.
PNA cf : https://carto.picto-occitanie.fr/1/visualiseur_de_donnees_publiques.map
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04-10.ANN10-CR. EXAMEN CONJOINT PARTIE 1 télécharger le fichier avant de l'ouvrir Taille : 535.21 Ko
ne sont pas accessibles et affichent :
Vous n'êtes pas autorisé à télécharger ce fichier, merci de contacter votre administrateur.
Que veut-on nous cacher !!!
L'enjeu économique et fiscal va bien sur l'emporter sur toutes autres considérations et on accusera le changement climatique en cas de catastrophe naturelle.
Avant de rebâtir à outrance a-t'on fait l'inventaire des friches industrielles existantes ? Pour exemple il y en a une à la sortie de LV sur la gauche de la N113 avec de nombreux véhicules abandonnés.
Et l'infrastructure transport déjà insuffisante et les chaussées souvent dans un état "moyenâgeux" seront encore davantage inadaptés. La qualité de vie des communes limitrophes sera affectée.
L'arrivée de nouvelles entreprises et les créations d'emplois pourraient être tellement bénéfiques en réhabilitant progressivement les structures existantes et en modernisant les infrastructures (transports en commun en particulier).
Il existe plusieurs problématiques: la zone est inondable, et certainement que bétonner favorisera la montée des eaux qui est dèjà un problème pour l'accès lors des fortes pluies. En effet, à chaque grosse pluie, le chemin du camp Miaulaire est inondé des 2 côtés, dans les 2 virages.
Il existe également le long de la nationale 113 plusieurs zones d'activités, notamment Les Roucaniers, les Fournels 1 et 2, la zone de la Barthelasse.
il y en a donc beaucoup qui longent la 113.
Actuellement, en lieu et place du projet de la zone d'activité du Dardaillon, il y a des champs, sur une bonne dizaine d'hectares. Des moutons viennent paître régulièrement dans le champ qui n'est pas cultivé. Sur une autre parcelle il y a des vaches et de temps en temps des chevaux. Une autre parcelle est cultivée.
il est primordial pour l'intérêt de tous de conserver ces zones vertes et agricoles, et de favoriser le maraîchage. Un champ labouré retient plus l'eau (et la draîne) qu'un champ en friches, ou que du béton.
En terme d'économie, les gens qui travailleront sur la zone n'auront pas de lieu à proximité pour se restaurer également( à moins de devoir longer la 113 à pieds pour aller manger, ce qui n'est pas sans danger ni agréable.
En ce qui concerne le chemin du camp miaulaire, c'est une zone où beaucoup de personnes résident à l'année. Il y a des habitations!
il y a un grand nombre de voitures garées dans le champ car il n'y a pas assez de places de parking dans le chemin ( une vingtaine de voitures garées quotidiennement).
Il faudrait dèjà que les personnes puissent se garer correctement.
Aussi, cette rue, qui est un chemin normalement limité à 30 km/h en voiture, est traversé quotidiennement par des poids lourds ( qui restent coincés régulièrement dans les virages d'entrée et de sortie), ainsi que par les bus de ville de Hérault Transport. Les gros camions et les bus contournent ainsi la 113 et sa circulation lente et difficile sur une portion. Mais pour les habitants de la rue ceci représente un immense danger : le chemin du camp miaulaire ne comporte ni trottoir, ni éclairage public, et la route est envahie par les ronces et la végétation en plusieurs endroits, notamment à l'angle du calvaire, et en son milieu. Impossible pour un piéton de marcher ailleurs qu'au milieu de la route, au milieu des véhicules qui circulent ( parmi ces usagers des enfants!!!)
Des enfants vont tous les matins à l'école et en reviennent le soir par cette route et à pied, il va y avoir un accident à force. Le camp miaulaire est autant dangereux des deux côtés : aucune visibilité, pas d'éclairage, pas de trottoirs, et des vehicules qui foncent.
Il n'y a qu'un seul dos d'âne ralentisseur au milieu du chemin, qui ne dissuade pas les usagers de rouler largement au dessus de 50 km/h là où c'est normalement limité à 30 km/h, et surtout, aux entrées et sortie, il n'y a pas de place pour que 2 véhicules se croisent ( route défoncéé, végétation envahissante).
Sachant que des piétons parmi lesquels des enfants empruntent cette route tous les jours, il serait d'utilité publique de refaire la chaussée, sécuriser les virages, interdire l'accès aux poids lourds et aux bus, ajouter un ralentisseur, de mettre de l'éclairage public, car il est inexistant, et de construire des places de parking, ce qui éviterait le parking sauvage dans le champ du voisin.
Cela permettrait aux habitants du chemin du camp miaulaire de se sentir en sécurité, et donnerait un coup de frais à la zone de la Barthelasse, tout en favorisant l'habitat sur cette zone.
Ensuite, il est largement préférable pour l'environnement et l'économie de favoriser le maraîchage, plutôt que de construire une énième zone d'activité, alors que les zones d'activité alentours proposent des locaux commerciaux à la vente ou à la location, et où peu de commerces de bouche sont présents.
La déviation de la nationale 113 devait voir le jour, et cette zone du Dardaillon devait exister uniquement si la nationale était déviée.
Les habitants de Lunel-Viel vivent dans une commune de bord de nationale, certes, mais pourquoi rajouter de la zone commerciale, alors que la biodiversité pourrait être favorisée, pour nous et nos enfants, en gardant des zones vertes, et des lieux de vie plus respirables, dans un contexte de dérèglement climatique évident.
Et l'écoulement des eaux de pluie : il est prévu qu'il y ait des bassins pour retenir l'eau le long du chemin du camp miaulaire, mais les bassins demandent aussi à être démoustiqués et entretenus.
Et les habitants en bord de 113 vivent mal depuis tant d'années cette nationale , le projet de déviation étant toujours reporté et poussant les habitants à subir le bruit, la pollution et le danger de cette route.
Aussi, concernant le raccordement à l'eau, j'ai lu dernièrement que le raccordement à Lunel-Viel pourrait saturer la station d'épuration de la commune.
il y a donc des questionnements, concernant le raccordement justement, sur quelle commune cela va-t-il se faire si ce projet voit le jour?
Mail receptionné le 19/01/2025 à 18:04
Nous sommes 4 habitants dans notre logement et ainsi de suite le long de la rue ( la rue est dans son ensemble habitée à l'année).
Mon portail donne directement sur le chemin, et il y a toute l'année une bonne dizaine de voitures garées devant mon portail, dans le champ.
J'ai une requête : ne mettez pas, s'il vous plaît, la cabane de chantier face à mon habitation comme vous l'aviez fait il y a quelques années. En effet, ma clôture est la plus avancée dans la rue, je ne pense vraiment pas que ce soit une bonne idée. Je me sentais observée à chaque allée et venue à l'époque où vous aviez mise la cabane de chantier à cet endroit. De plus, ce n'était pas facile de manœuvrer, puis les camions s'arrêtaient pile devant mon portail, moteur allumé, pour discuter avec leurs collègues.
Donc, s'il vous plaît, évitez nous cet énorme désagrément ( pas de cabane de chantier devant le portail du 215 chemin du camp miaulaire s'il vous plaît.)
Aussi, comment ça va se passer pour entrer et sortir du camp miaulaire pendant la durée des travaux ?
Et aussi, s'il y a des bassins de retention d'eau, ne va-t-on pas avoir des moustiques?
( bassin au niveau de devant chez moi).
Combien de temps vont durer les travaux?
Les habitants du chemin du camp miaulaire ne vont-ils pas être embêtés par une sur circulation et sur activité ?
Car si votre zone interdit l'habitat, le camp Miaulaire, de l'autre côté du chemin, à 5 mètres, à des habitants toute l'année.
En ce qui concerne les nuisances sonores, seront nous embêtés?
Et les accès ?
Aurons-nous, à terme , de l'éclairage public ( nous sommes dans le noir), et un autre dos d'âne ( les gens roulent vite, et il n'y a pas de trottoir, pourtant une poignée d'enfants habitant le chemin du camp miaulaire prend le chemin de l'école tous les matins en courant le risque de se faire écraser. )
J'attends avec impatience votre retour face à ces inquiétudes.
Cordialement
Sophie Pello
06 59 86 72 29
sphpello@gmail.com
Mail receptionné le 22/01/2025 à 8:15
ABF
D'un point de vu écologique je pense qu'un tel projet serait totalement défavorable pour la faune environnante.
Cordialement